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Génération Y et emploi : Quels effets de la crise sur les trajectoires professionnelles des jeunes?

2008… C’est le drame: la crise. Economique d’abord, ses répercussions se sont naturellement faite ressentir sur l’emploi.

Et chaque catégorie s’est sentie visée.

Concernant l’emploi des jeunes, j’ai pu entendre tout et son contraire. Ils sont moins nombreux (la faute à la décroissance des naissances) donc plus privilégiés; ou au contraire: ils sont plus touchés, car pas encore expérimentés…

Histoire de remettre un peu d’ordre dans tout ça, voici un document que j’ai trouvé particulièrement intéressant, et un travail que je souhaitais valoriser.

En juillet est sorti un rapport du CEE : “centre d’étude de l’emploi», pointant plus particulièrement l’impact de la crise sur le parcours professionnel des jeunes.

En synthèse, que nous dit-il ?

 

MP900438578Je cite:

«La situation des jeunes sur le marché du travail est particulièrement sensible aux fluctuations conjoncturelles.
La crise économique qui a débuté fin
2008 a certes conduit à une hausse du taux de chômage pour les moins de 30 ans, mais elle n’a pas eu, tout au moins jusqu’en 2009, de répercussion plus notable sur leurs trajectoires professionnelles que la dernière période de conjoncture morose 2004-2005.
Les jeunes femmes
qui avaient bénéficié de la reprise amorcée en 2006, ont moins pâti que les jeunes hommes de la crise.
Cet avantage relatif va toutefois de pair avec une dégradation de la qualité de l’emploi féminin au sein duquel le temps partiel se développe»

 

Un peu plus dans le détail, nous pouvons découvrir que:

  • Les filles sont moins touchées que les garçons, mais cela va de pair avec des emplois plus précaires (temps partiels, CDD, intérim…) :
    Qu’elles soient avec ou sans diplômes, elles gagnent du terrain sur les hommes en termes d’emploi lors de la crise.
    Avec la reprise de 2010, le ratio pourrait revenir à ce qu’il était précédemment, avec un taux de chômage des femmes supérieur à celui des hommes.
    De plus les hommes se voient proposer plus facilement des postes fixes (type CDI).
  • Le chômage des moins de 30 ans a plus progressé que celui des autres tranches d’âge.
  • Les transitions chômage vers l’emploi sont comparables aux précédentes période de morosité, les transitions études vers l’emploi sont même légèrement meilleures.

Donc oui, ils ont plus souffert de la crise que d’autres tranches d’âge.
Bravo aux filles qui ont su tirer leur épingle du jeu sur cette période.
Et enfin, il semble qu’en période de morosité, ils soient de plus en plus réactifs pour retomber sur leurs pattes.

 

Comme mon objectif n’est pas de plagier le CEE, je vous invite à regarder en détail ce court rapport.

 

Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur le site www.cee-recherche.fr

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