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Video géniale : hackez le système, inspirez vous de la génération Z

1er trimestre : on y est pour la grande majorité :
Les vacances sont terminées, les enfants de retour à l’école, les batteries sont rechargées, prêtes pour un nouveau cycle de travail jusqu’au prochain repos.

Et c’est un peu comme le cycle de charge de votre ordinateur ou de votre smartphone.
Alors qu’il est plein, vous l’utilisez jusqu’au rouge d’alerte. Puis vous le branchez, si possible en mode pause, le temps qu’il reprenne de quoi vous rendre de nouveaux services.

A l’image de celui-ci, nous concevons souvent le travail comme quelque chose qui épuise nos accus, et les vacances comme quelque chose qui les recharge.

 

Le travail comme moyen de recharger nos batteries ?

Confucius déjà disait :

« Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras jamais à travailler un seul jour de ta vie ».

Cela repose le paradigme différemment. Plutôt que de voir le travail comme un élément coûteux en énergie, il peut être, au contraire, source d’énergie.
Voilà qui semble donc enfoncer une porte ouverte….

Et pourtant, la récente publicité de Transpole (Transports en communs lillois) vante qu’avec eux, vous rentrez plus vite à la maison après le travail… et non l’inverse. Témoin 4 par 3 que cette conception est encore vivace.

Transpole et travailAlors comment faire pour que le travail soit source d’énergie ? La question est complexe.

 

La vérité sort de la bouche des enfants

Plus proche de nous que Confucius, je suis tombé sur cette vidéo très inspirante des TedX que je vous laisse découvrir.
Ce jeune ado de 13 ans nous explique comment « Hacker l’éducation ».

Ou plutôt que de faire de l’école une contrainte, il en fait une opportunité d’apprendre dans le plaisir :

[youtube height=”HEIGHT” width=”WIDTH”]https://www.youtube.com/watch?v=h11u3vtcpaY[/youtube]

 

Développer une compétence : gérer sa moyenne de classe à 12

Après avoir vu et revu cette vidéo, je me suis mis à regarder mon environnement différemment.
La question que je garde en tête : en quoi, du haut de mes grands principes, je pouvais freiner ou encourager cet état d’esprit.

La réponse était sous mon nez.
Depuis le début de sa 6ème, mon fils a régulièrement une annotation que certains connaissent : « Peut mieux faire ! »
« Il a les aptitudes pour avoir 16 de moyenne, mais il se contente de 12 ou 13 » nous ressassent ses professeurs..
Et de mon côté, je relaye ce message, l’encourageant (ou l’engueulant au besoin) pour qu’il travaille plus, s’investisse plus.

Lorsque j’ai découvert cette vidéo, et après une conversation avec lui, j’ai repris ses bulletins de note et les ai regardés sous un autre angle.
Dans la même matière, il est capable de passer du 4 au 17, d’exceller ou d’être exécrable.
En y regardant de plus près, j’ai fait une découverte surprenante : mon fils est un génie !
Il développe une compétence dans la gestion de sa moyenne…..

Bref, au lieu de répondre au niveau d’excellence demandé par ses profs, il s’adapte au système avec une efficience surprenante : la juste dose d’effort pour le juste bon résultat… et ça marche !

Briller aux yeux de ses profs ou de ses parents ne l’intéresse pas. Tout comme briller aux yeux de ses chefs n’intéresse pas un « Génération Z » si le travail, l’ambiance ne l’électrise pas.

 

Le culte de la performance

«Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide.»
Cette citation attribuée à Albert Einstein prend tout son sens dans ce contexte.

Nous sommes dans un monde en mouvance tellement rapide, qu’il y a fort à parier que les métiers que pratiquera mon fils n’existent pas encore.
Développer son adaptabilité semble donc une bonne option.

Or, en bon parent formaté, ma tendance est à demander à mon fils d’exceller à l’école, sans prendre en considération l’environnement dans lequel il aura, plus tard, à exercer ses talents et en oubliant ses attentes, ses envies, ses désirs, qui sont pourtant ses moteurs.

 

Vers un nouveau rapport au travail

Pensé par la génération X, entamé avec la génération Y, intégré par le génération Z, un nouveau rapport au travail s’instaure progressivement.
Pour ne pas paraphraser, je préfère vous envoyer directement sur le site de l’infographie suivante, qui rentre dans un détail très intéressant sur cette évolution.

The_evolution_of_the_employee

Lire tout l’article ici

 

Copiez, Trichez, Hackez votre vie

Alors à l’image de ce teenager, j’ai envie de nous inviter à copier, à tricher, à développer notre capacité d’adaptation, à hackez notre vie pour la façonner à notre envie…. Tant que cela reste dans le respect des autres…

 

 

4 comments

  1. Damien

    Super, en lissant votre article mon estime de soi vient de faire un bon en avant ! Toute ma scolarité je le suis tapais des ‘peu mieux faire” qui désolais mes parents. J’étais certainement un Z précoce, comme ZORRO, qui était mon héro puisque je me trouve être un X vu ma date de naissance.

    C’est marrant comme les mots portent une énergie. Par exemple “adaptabilité” me semble inappropriée pour décrire un Z. Celui qui s’adapte s’efforce de s’intégrer dans un système, un groupe qui ne lui convient pas forcément. Même se payer 12 lui coûte.

    p

  2. Damien

    (Remplace commentaire précédent que j’ai validé par erreur par 2 fois avec fausse manip sur l’anti-spam. Je fais donc plus court)

    Pour moi, un Z, plus que s’adapter, comprend les arcanes d’un système qu’il sait utiliser à son profit. Il obtiendra donc 10 ou 18 en sachant où doser son effort.

    Si votre fils fait ça, il a un bel avenir devant lui !

    Cdt,
    Damien coach

    1. Eric Rolland

      Merci pour le(s) commentaire(s) 😉
      Tout à fait d’accord: l’adaptabilité demande un effort, conscient ou non.
      Et le système auquel il s’adapte va au delà des murs de son collège : il s’implique et s’investit dans le sport, dans lequel préférences et compétences sont en phase.
      Il assure les bases d’un côté, pour s’éclater dans ce qu’il aime et s’y investir….

  3. Capi_pat

    Merci Eric,

    Quel est l’intérêt à rester dans la moyenne ?

    Que se passe t’il lorsqu’un élève est typé intello ?

    Que se passe t’il lorsqu’un élève est typé cancre ?

    Et enfin que se passe t’il lorsque le génie qui est en nous se révèle ?

    Tout le mode se met à lui conseiller de faire-ci faire-ça, sous prétexte qu’ils l’envient, il ne devient plus maitre de soi, car les sollicitations se font intenses voir même agressives.

    quelques exemples :
    Une élève typée intello décide après un bac C (ouh le vieux 🙂 )de faire infirmière, les profs, ces parents lui tombent dessus en lui disant que serait du gâchis, pour l’ado la pression est énorme.

    Un élève qualifié de moyen réussi un concours de mathématique et fini premier de son lycée, les profs et les élèves ont alors une réaction dénuée de toute pression : il a eut du bol :). Comment aurais réagis l’entourage si c’est un cancre qui avait fini premier ?

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